La tombe de Gustave Courbet
À seulement deux pas de La Liberté, une stèle rappelle l’emplacement initial de la tombe de Gustave Courbet dans l’ancien cimetière. Révolutionnaire dans sa vie comme dans son art, le héros du Réalisme s’éteint le 31 décembre 1877, à 58 ans. L’enterrement, qui réunit plus de 1000 personnes, a lieu le 4 janvier 1878. La dépouille sera transférée à Ornans en 1919.
En l’absence d’une épitaphe, on peut profitablement se souvenir des mots que, au moment de refuser la Légion d’honneur en 1870, le génie rebelle avait adressés au ministre français des Beaux-Arts : « Quand je serai mort, il faudra qu’on dise de moi : “Celui-là n’a jamais appartenu à aucune école, à aucune église, à aucune institution, à aucune académie, surtout à aucun régime, si ce n’est le régime de la liberté.” »